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THIERO
2 juillet 2014

La balade de Thiero

Un jour alors que je travaillais à poser des affiches pour 3 centres culturels à Saint Nazaire, j’ai réussi à faire la fête de la mer. L’opération a assez bien marché, toute la ville s’est déplacée.

Et puis, j’ai pris la route pour aller à Paris pour trouver des petits boulots pour la réception d’un passeport avec le but de monter à New York parce que j’étais tombé amoureux de Bette Midler et de là assumer.

Suite à la première nuit passée sous le métro, je me suis rendu compte que c’était impossible. Je descendais faire la saison de cueillette des petits fruits. Je quittais donc Paris et sur la route, en stop, j’arrivais vers Carpentras. Et là, je rencontrais un mec plutôt génial qui m’invita à un repas au petit Montmartre, que des fromages bio. Il me laissa une adresse d’où il venait, un village de 16 habitants en plein dans les Pyrénées. A Carpentras, je fus reçu par un certain Daniel, je finissais chez lui à travailler à la peinture à l’huile sur des tuiles et puis il eut une petite dissociation et j’ai dû partir.

Je partais donc vers le village du premier autostoppeur, on contournait la montagne et là je fus coincé dans un village de 200 habitants environ. La nuit, rendant tout stop impossible.  Je ne voulais pas me réveiller dans la rosée du matin. Je partis donc à pied à travers la montagne à la recherche d’un abri de berger et là miracle je vis une lumière je frappais à la porte et je tombais sur de vrais bergers qui m’invitaient à manger et m’offraient le gîte. Au matin venu, je repris la route, j’arrivais dans un village minuscule à 4 km de toute départementale. Là je tombais chez Dédé qui montait un centre de randonnée équestre. Il m’accueillit gentiment et je devins son palefrenier et puis on avait aussi une auberge à la ferme tenue par Rose et Jean Michel. On avait aussi dans l’ancienne école du village abandonné un gîte d’étape où on pouvait organiser des stages.

J’ai assisté à un avec deux musiciens de génie dont un s’appelle Cagan et Cocossel. Tout allait bien sauf que on me remit un pot d’herbe où on me demanda de ramener un peu de pognon pour le curry, le paprika, le sel, le poivre enfin les principales épices pour aller avec le boulgour et le riz complet.

Là, la police m’a arrêta, j’eus le droit à la visite d’un inspecteur des stups qui vit le pot d’herbe et ne s’empêcha pas de dire à l’assemblée de flics en bleu en voyant mon pot d’herbe « oui de la locale » en regardant les veines vu que je ne me droguais pas et dit à l’assemblée de flics « Tonton Mitterrand allait légaliser tout ça rapidement ».

Tout se passa mal, les flics dont un fourrier diplômé d’état qui était là pour le spectacle. Ce con avait mon carnet d’adresses.

D’après la personne à qui était destinée l’herbe elle me dit que j’avais été arrêté avec 25 kg d’herbe. Je l’appris d’Isabelle de chez Afflelou. Sur le coup, je ne l’ai pas cru mais en fait à cause de ces bleus de l’autoroute à moins que ce soit un militaire, cela donna fin au retour à la terre. Moi j’avais la parole des stups que ce n’était vraiment pas grave.

Un jour, je retournais dans le petit village de Fontanes de Sault et il n’y avait plus personne dans mon grand désarroi.

Suite à cela, je repris l’autostop du côté de Perpignan, je fus pris par Joe Maltais. Il m’invita à sa ferme où l’on faisait de l’artisanat bambou, de la boîte en bambou, des lampes de chevet, des bangs et des pipes à eau.

Moi je n’aime pas le travail et ce travail rapportait peu. C’est là que je rencontrais Brigitte, artiste peintre avec qui je passais mes nuits et je partais avec elle jusqu’à Villeneuve Tolosane près de Toulouse où elle avait sa maison.

Je fis comme elle des peintures miniatures 5/7 cm que j’essayais de vendre à Toulouse à côté du centre commercial Saint Georges avec aussi les chemises de sa sœur.

Mais je n’étais pas agréable et même désagréable, elle était responsable du suicide de son copain qui lui avait fait faire des peintures miniature et qu’il vendait à Collioure.

Cela paya la maison de Brigitte mais elle était intraitable, voulait qu’il s’en aille. Il finit par se suicider en coagulant. Là, il souffrit le martyre avant de mourir. Il partit donc mais au cimetière.

Brigitte me fit le même coup, c’est comme ça que je débarquais chez sa sœur où il y avait un lit pour moi dans la salle à manger. Un jour, j’en eus ras-le-bol parce que je ne pouvais pas manger à ma fin. C’est la pauvre Patricia dont je détournais quelques chemises pour me payer le pain bagnat. Je partis donc après être monté deux ou trois fois à saint Nazaire chez mes beaux-parents, je repris l’autostop pour aller en Champagne, faire les vendanges.

Le travail fût excellent et m’avait été trouvé par la maison des chômeurs en 1983, si je ne m’abuse par Maurice Pagat dans l’émission « Droit de réponse » de Michel Polac.

Les plus belles vendanges de ma vie à Ay en Champagne-Ardenne. Moi, j’ai fait comme d’habitude le système des Corbières où il faut couper au trois huit. Là, c’est la personne chez qui j’ai travaillé 3 jours me fit part que je coupais comme d’habitude rapidement et m’arrêta nette et me disant qu’il fallait prendre soin de son raisin. Les vendanges faites en 3 jours et en cadeau en plus de la paye on eut le droit à un repas de maitre et une bouteille de champagne. Je retournais à la maison des chômeurs et je devins le trésorier, invité tout le temps à tous les pots d’honneur à la mairie d’Epernay par Jean Remy Moët et Chandon. Je tenais le choc 6 mois, habillé en costume avec une mallette diplomatique.

Donc j’ai écrit une lettre de 4 pages pour les chômeurs en fin de droit. Je ne sais qui était maire de Paris, si c’était la cohabitation ou pas parce qu’un putain de barbu a débarqué à la réunion nationale de maisons de chômeurs où on apprit d’un vilain barbu que le minimum était accordé mais qu’il fallait attendre 2 ans.

Moi j’avais réussi à avoir une maison d’accueil dans un HLM par Mr Gontart un T5 où je pouvais accueillir 6 personnes.

Forcément, on était une petite ville de 30000 habitants, dont j’avais l’HLM de Mr Gontart j’avais un salaire et deux ans avant le RMI j’avais 200 francs semaine par personne évaluée et ce pendant une durée de 2 mois.

Si la personne montrait de la bonne volonté à chercher un travail, je pouvais le garder deux mois de plus et s’il trouvait un travail, il avait le droit à un T1 de la société HLM d’Epernay.

Epernay c’était chouette avec Bernard Stasi comme maire et puis c’est parti en catastrophe. En effet, après la réunion nationale des maisons de chômeurs de France à Paris, on l’a pris dans l’os avec ce putain de barbu, c’était miguel vergeli ??, complètement indigné par la réponse du gouvernement de rentrer à Epernay dans mon squat pour contacterMaurice fondateur du mouvement dans l’émission droit de réponse de Michel Polac.

A mon bureau, je lui téléphone, je ne suis pas tombé sur lui mais sur un gugusse qui prit le rôle et qui faisait le mielleux en souriant et me balançant à la tête : « alors comme ça on a léché le cul de miguel vageli ???. Là, je mis les voiles avec la honte en moi pour en principe avoir eu la syphilis. Je partis donc à la campagne sans prise de sang et me faire faire  3 piqures de pénicilline. Je devais refaire un toit, je me suis fait avoir jusqu’au trognon par 2 mecs qui retapaient les maisons dans un village de 100 habitants.

Ils me firent refaire le toit avec du béton, en fait ça se fait du mortier. Peu après, je m’en allais et débarquais à Lyon avec une mallette d’artisanat. Là je dois dire que ça allait comme sur des roulettes, je faisais des bracelets et  gourmettes, j’en vendais 3, j’avais l’hôtel.

J’avais le meilleur traiteur de la ville et la rencontre de groupe rasta sénégalais de tambour, c’est moi qui faisais la manche sous le métro en 89. On gagnait l’équivalent de 200 euros par jour. On avait un appartement et je devais être leur manager.

L’histoire allait en décider autrement, je tombe sur une fille plutôt mignonne, que je couche avec et que le lendemain Samuel Moonjahka voulait la foutre dehors.

Je partais seul comme un con avec mon artisanat et la gonzesse. Je lui offrais le midi le meilleur traiteur de la ville, l’hôtel tous les soirs, le restaurant chinois le samedi soir et elle qui était géniale avec ça, 100 euros de hachich. Il s’en est passé de bonne avec elle mais ça n’a pas duré plus d’un an. Nous étions conviés dans un hôtel du YMCA et là me prit la folie douce d’inviter un mec tout beau tout propre avec un sac à dos neuf. Manque de chance, ce con coucha avec ma copine, en principe, il devait dormir dans notre chambre et le lendemain je lui présentai la directrice du YMCA pour qu’il ait une chambre.

On réussit à sortir sans problème mais ma copine me plaqua en me disant qu’elle avait toujours voulu 2 mecs dans sa vie. Ma mallette d’artisanat ne servait plus à rien, je voyais mal les étudiants lyonnais entretenir du triolisme. 

Peu après, je rencontre Thierry Sauvervald qui faisait la manche avec un guitariste dans le métro et me donna les notions du pastel et Dali venait de mourir. Il avait un livre sur les œuvres d’art de Dali. Là moi j’ai appris à dessiner avec mon oncle. On fit ensemble le Christ de Saint de la Croix de Dali, réussite totale et bonne paye.

Ensuite, il me parla du papier à dessin en rouleau d’1m50/10m, j’étais intéressé par la cène de Dali. Je pris les mesures et je calculais que le rouleau de papier entier suffisait en le pliant en 2.

Le rouleau de papier, je le coupais en 2, ça faisait une toile de 3m/5 et après pour l’esquisse, il fallait connaitre la table de multiplication par 17 pour toutes les mesures. On était accompagnés par 2 anglaises sur le continent, c’est moi tous les apôtres de gauche et le choix de tous les pastels.

Je laissais partir Thierry Sauvervald et les 2 anglaises en Italie pour moi qui avait défaut de pièce d’identité. Je dis il m’a menti jusqu’au trognon. Tout ce que je sais d’après lui, du métier de madonare c’est que quand on était un peintre tout seul, on disait un madonar. Quand on était plusieurs dessinateurs, on disait des madonaro. Et il me mentit sur l’acquisition de la « cène ». Il parait d’après ses dires qu’elle s’était prise une bourrasque de pluie et qu’il l’avait rescotché comme il avait pu. Il a vendu quand même 7500 francs.

Ce mec est une sombre ordure, moi je débarquais avec lui à Toulouse avec je ne sais je ne sais plus quelle toile. Il me casse les pieds à la fin de la journée rue du Taur. On avait marché à peine 500 mètres, me disant j’ai mal aux pieds dans une rue où il n’y a pas un bar, un restaurant ni un hôtel. Je l’oblige donc à marcher jusqu’à Arnaud Bernard, le lieu des fêtes.

Là je découvre un restaurant mexicain qui était dans nos cordes financières, le « Pollitos ». On entre, on était les deux seuls clients. Moi, j’avais la fringale donc je mange. A la fin du repas, je demande au patron si on peut fumer dans son restaurant, il me répond « oui bien sûr ».

Là, je sors deux feuilles et je roule un cône sous son regard amusé. Je ne sais pas comment il a fait mais le lendemain c’était complet et réglo.

C’est là que je connus Daniel en 1989.

C’est l’histoire d’un mec sans peur et sans reproche. . Mon ami Daniel, enfin celui qui allait devenir mon meilleur ami. Suite à l’affaire du Pollitos, il m’invita chez lui, c’était tout moquetté vert.

Il m’a invité ce gros malin à prendre des amphétamines avec une ordonnance vierge à sa manière.

Moi, je ne savais pas du tout ce que c’était, on en a pris 8 chacun et moi connement je suis allé dessiner. Ce dessin je m’en rappellerai toujours, je l’ai bafouillé à une fille de Madrid qui m’avait demandé de sauver l’eau, un écologiste guidé par dieu. Et puis c’est une histoire trop longue mais en tout cas, elle m’a offert son cœur, m’a fait un kiss sur la bouche et s’est jetée dans mes bras.

Moi j’ai prié mon dieu de manière dont je ne me rappelle plus, en levant le poing tendu bien haut, en lui disant « maintenant ».

Aussitôt, coup de tonnerre dans le ciel et déluge et malheureusement j’avais oublié de lui dire « je t’aime, à demain ». Je ne l’ai jamais revu malgré 19 ans de recherche. Parce qu’on avait une mission messianique à faire si je la retrouvais.

J’ai fait par quatre fois la corbeille de fruits de Caravage en croyant que c’était elle qui me l’avait commandé. On me les a toutes volées dans le plus grand mépris de la police.

Le problème qui s’est passé pour que je ne puisse pas la retrouver, c’est que j’ai cru reconnaître sa coiffe dans un livre sadomaso hard crade et zoophile entièrement réalisé en diapositive, retouché à la peinture. Je lâche le morceau, ce livre s’appelle « Janice volume 1 ».

Je suis parti à sa recherche, le manque de chance que j’avais, c’était d’être tombé sur un groupe  de filles toutes sosies, on me montre le livre et là je reconnais une des filles sur la couverture qui semblait n’être qu’un livre de cowgirls. Je suis devenu fou de rage et je l’avoue j’ai sorti mon riot gun.

Plus rien n’allait pouvoir m’arrêter pour les retrouver, c’était un coup d’épée dans l’eau.

Cette fille, je ne connais pas son nom, son prénom, ce que je sais d’elle c’est qu’elle fait plus d’1,90 environ, qu’elle n’a pas de poitrine et comme je n’ai pas senti ses tétons c’est peut-être qu’on les lui a tranchés.

Je l’ai serré si fort dans mes bras que je lui ai peut être cassé les os. Elle a disparu en me disant « tranquilo Thierry ». Je savais rester tranquille si on ne m’avait pas montré le livre sadique qu’on m’avait présenté comme un livre faisant jouir.

Après 19 ans de recherche, j’ai renoncé. Heureusement que j’avais mon ami Daniel qui me logeait en ville, en maison de campagne avec le dernier surnom qu’il m’avait donné « Pépère ». J’ai du mal à croire qu’il soit décédé, chez lui c’était très spécial, il a trouvé du boulot, sa mère lui a payé une maison de campagne.

Là, y avait un peu de tout, ça défilait parce que nous étions une bande. Daniel faisait des enquêtes à l’INSEE, le directeur local de l’ANPE a fini par mettre un hola en disant je ne peux pas placer tout le monde. Il y avait aussi Rodolphe gorille d’Elf total Fina avec sa femme serveuse à la pompe. Ce sont tous les ingrédients qui faisaient du « Daniel », un dieu vivant. Je rajouterai même parce qu’il est peut être décédé, qu’il avait la puissance d’une bombe thermo nucléaire dans la tête tout en restant un enfant sage.

Je tiens à signaler par la présente que sur radio libre il a fait un sketch qui a fait arrêter la vache folle.

Depuis son intervention, on n’entend plus du tout parler de la vache folle.

C’était mon meilleur ami qui était devenu mon témoin de mariage en me précisant quand même qu’il fallait d’abord que la fille lui plaise parce que ce n’est pas n’importe qui rentre dans la bande à Lucien.

Le problème de Barcelone c’est que j’exauce la prière de ma copine qui m’avait dit IL FAUT SAUVER L’EAU. J’ai oublié de lui dire JE T’AIME A DEMAIN. Là je l’ai laissé partir seul. Je priais l’eau je ne sais plus de quelle manière et de mon lit superposé, j’ai tendu le bras bien haut en disant à Dieu MAINTENANT.

Là à la fraction de seconde même, j’eus le droit à l’orage et au déluge. Là je m’aperçus que j’avais fait une erreur, la laisser rentrer seule dans une ville dangereuse. Donc, je courrais après sur les Ramblas de barcelone et là arriva un truc que je n’ai pas compris. DE TOUTE LA DIMENSION DU CIEL, je pris un ELLE EST MORTE. SI c’est arrivé, elle a été jetée sous le métro, je ne vois d’autre explication.

Je restais quatre jours à Barcelone dans l’espoir de la revoir, malheureusement, je fus expulsé d’Espagne sans mes toiles et sans mon sac de couchage. J’ai prié Dieu 20 jours de me rendre une d’elles pour être rassuré. La prière ne marchait plus. J’allais voir un psychiatre pour essayer de comprendre pourquoi la fondation de l’univers était intervenue. Le psychiatre je lui dis bonjour Docteur j’entends des voix, là il me donna un médicament, moi j’attendis sagement la visite du lendemain. Le lendemain c’est moi qui étais mort de l’âme de la conscience et du dieu qui m’habitait. Pour s’en remettre, je suis resté assis comme un con 15 mois sans plus pouvoir innover dans quoique ce soit.

Au bout de 15 mois, où j’étais chez mes parents en Guyane, je retrouvais le sourire et mon âme d’enfant.

Donc, je revins à Toulouse avec 9 mois d’économie de RMI, puis un jour on me montra un livre sado maso zoophile "Janice" avec la jolie tête blonde, belle comme Miss Univers. Après la fâcherie que j’ai eu je retournai voir le médecin, le Dr Granier et lui fis par de ce livre, il me répondit méchamment « c’est pas un cas psychiatrique ».

J’allais ensuite être envouté par un marabout qui devait avoir le livre, ma carte d’identité avec mon état civil et ma photo. Moi et mes archanges on a arrêté de compter à 147000 pipes. Quand je demandais au père éternel d’arrêter cette histoire, je pris du ciel qu’il n’y pouvait rien et que c’était un marabout. J’ai fini par l’envoyer paitre lui et son eau. On était quand même en mission avec la première archange qui est tombée du ciel, rampante et suppliante que je fasse tout ce qu’elle me demande chaque minute, chaque instant, chaque seconde.

Là commençait le vertige avec le paradis, Amazonia comme je l’appelle soit déesse d’Amazonie a été remplacée par plus forte qu’elle. Là je pensais avoir tué Dieu symboliquement et il n’y avait d’échappatoire et je repris de la fondation de l’univers une voix d’homme qui me fit autrement, penser autrement.

Là, j’allais en psy et je leur dis j’ai tué Dieu, ils s’en sont foutus royal, le problème s’annula tout seul. On repris ensemble nos activités. 

Fin de la 1ère partie de la ballade de chez Thiero

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