Une enfance en enfer

J’ai été adopté à l’âge de 2 ans par un ancien militaire qui fait le mielleux devant les autres et qui devant moi s’est fait l’autorité. Donc il m’a adopté, je change donc de nom de famille, je ne pouvais pas m’y attendre.

Ma grand-mère, tellement elle le trouvait beau ce militaire, lui avait dit « faites comme si c’était votre propre fils ».

Misère mort.

Il déménage au Maroc et là j’avais 4 ans sans que je sache jamais pourquoi lui, raté par un sniper au Cambodge, m’a explosé les sphincters, de toute sa force démente et continuait malgré les hurlements.

Suite à ça, il est mis à la porte du Maroc mais part avec moi malgré toutes les suppliques de ma Fatma.

Ce vieux con me met à l’école d’Algesiras, quand je l’ai vu parler au directeur de l’école, j’ai su que j’étais mort.

Ça a commencé au cours préparatoire avec une sale conne.

Cours élémentaire 1ere année, j’étais chez un certain Aufray qui avait sa règle en bois appelée Gertrude. Il avait tout à fait la gueule d’un collabo. Un jour, sans que je comprenne pourquoi, il m’a allongé sur ses cuisses et m’a frappé avec sa règle sous mes hurlements en n’en ayant rien à foutre, j’avais 7 ou 8 ans.

Ensuite cours élémentaire 2^ème année, avec Morgan, un putain de barbu qui sans raison apparente, m’a mis une claque dans la gueule.

Un autre jour, j’avais envie d’aller aux toilettes, je dis « Professeur je voudrais aller aux toilettes », la réponse fut véhémente « NON » et bien, je me suis pissé dessus à cause de ce sale con et depuis souffre d’incontinence urinaire.

Après, j’ai changé d’école, ça a été beaucoup mieux avec des instituteurs dignes de ce nom.

C’est à cette école-là que j’ai appris à écrire sans faire de faute d’orthographe.

On m’a volé une autobiographie de 100 pages. Je mets au défi quiconque de me trouver une faute.

Il paraît que pour rentrer chez le commandant Cousteau, il faut écrire sans faute. Je me permets donc, moi de Greenpeace 74 de visiter « la Calypso ».